Toukountchi Festival de Cinéma du Niger : l’édition 2020 met en lumière les métiers du 7ème art et inaugure Kino Niamey

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Les activités de la 5ème édition de Toukountchi festival de cinéma du Niger ont démarré le 13 octobre à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication(IFTIC) de Niamey. C’est un des premiers événements  culturels regroupant d’autres pays à se tenir à Niamey depuis le début de la crise sanitaire mondiale du Covid19 qui a fait reporter ou annuler beaucoup d’activités de ce genre. Placée sous le thème « la distribution et la diffusion des films à l’ère de la Télévision Numérique Terrestre en Afrique », cette 5ème édition qui se déroule sur quatre jours a été marquée par le lancement de la première édition de Niger Film Awards et de Kino Niamey.

Lors du lancement de la 5ème édition de Toukountchi festival de cinéma du Niger
Lors du lancement de la 5ème édition de Toukountchi festival de cinéma du Niger

Cette année du fait de la fermeture des frontières terrestres toujours en vigueur à cause de la crise sanitaire du Covid19, seuls quelques invités on pu faire le déplacement de Niamey, pour le festival Toukountchi qui regroupe au Niger des professionnels de cinéma de la sous région. L’organisation et la tenue de ce festival dans ce contexte constitue déjà un motif de satisfaction pour l’Association Nigérienne des Ciné Clubs et Critiques de Cinéma(ANCCCC) qui a couplé à  cet événement la première édition de Niger Film Awards et le lancement de Kino Niamey. Le Délégué général de Toukountchi festival, M. Issoufou Halidou a réaffirmé à cette occasion l’engagement de l’association à poursuivre ses activités pour la promotion du cinéma.

Pour le Secrétaire général adjoint du Ministère en charge de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Goni Boulama qui donnait le coup d’envoi de l’événement, la tenue de ce festival qui est à sa 5ème édition est la preuve de la détermination de l’Association nigérienne de Ciné Clubs et Critiques de Cinéma à œuvrer pour la promotion du cinéma au Niger. Il a surtout salué l’hommage rendu à M. Moussa Hamidou, premier nigérien ingénieur de son.  Un acte, a-t-il relevé, qui est « à la fois une obligation de mémoire à l’égard de l’illustre ingénieur de son, mais aussi un facteur d’émulation pour les jeunes cinéastes et professionnels du 7èmeart ».  Ce qui a beaucoup touché M. Moussa Hamidou. « J’ai travaillé pendant 44 ans sur une cinquantaine de films, parmi lesquels  “Le Wazou polygame” de Oumarou Ganda qui a eu le premier prix de la première édition du FESPACO ; je remercie beaucoup le délégué général du festival et l’ANCCCC pour l’honneur qu’ils me font à travers cet hommage », a dit l’ingénieur de son à la retraite.

M. Moussa Hamidou, premier nigérien ingénieur de son
M. Moussa Hamidou, premier nigérien ingénieur de son

D’autres acteurs du cinéma nigérien ont été aussi célébrés lors de la première édition de Niger Film Awards avec des prix attribués dans les domaines de la production ; réalisation ; prise de vue ; prise de son; pour l’interprétation masculine ; l’interprétation féminine; le  montage ; l’éclairage et la critique.

En plus des projections d’une dizaine de films primés lors des éditions du Fespaco  et des conférences, l’autre temps marquant de cette 5ème édition de Toukountchi festival de cinéma du Niger, est  le lancement de Kino Niamey. Kino, explique M. Joseph Tapsoba dit Cho-Cho, président de Kino Ouaga et fondateur de Kino Afrique  consiste en une cellule dans laquelle les techniciens, comédiens, techniciens de son, réalisateurs se retrouvent et créent des films ; un cadre de formation qui permet aux cinéastes du monde entier de partager leurs expériences. « L’idée est de faire le travail avec le peu qu’on a, de fédérer nos énergies pour créer des grands longs métrages entre pays, faire des très bons films qui peuvent permettre à notre cinéma africain d’aller de l’avant sans pour autant attendre l’argent de l’extérieur, comme le dit la devise de kino, faire bien avec rien, faire mieux avec peu, mais le faire maintenant »,  a dit  M. Joseph Tapsoba dit Cho-Cho. Le comédien burkinabè va ainsi travailler sur la production et la réalisation de films avec une douzaine de nigériens et trois autres personnes venues du Burkina, du Togo à l’occasion du lancement de Kino Niamey.

   MediaCulture.info

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