« C’est un événement culturel dédié 100% aux techniciens du cinéma en Afrique », affirme Mawufemo-Koélo, Directeur du festival RECIT-Kpalimé

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Mawufemo-Koélo, Directeur et Délégué Général de RECIT Kpalimé Togo
Mawufemo-Koélo, Directeur et Délégué Général du festival RECIT-Kpalimé

Un festival pour célébrer et récompenser les talents des femmes et des hommes qui participent à la réalisation d’un film en apportant leur touche à l’œuvre, du scénario, au montage en passant par la direction photos, le son, la musique, la lumière, le décor, le maquillage ou les costumes : c’est l’ambition portée par le togolais Mawufemo Komi TSIFOAKA dit Mawufemo-Koélo, en initiant les Rencontres Cinématographiques des Techniciens (RECIT) dont la première édition est prévue du  27 novembre au 12 décembre 2020 à Kpalimé au Togo, sous le thème « la technique et la langue locale, deux leviers pour la valorisation et la promotion du cinéma fait par les jeunes africains ».

 « L’idée des Rencontres Cinématographiques des Techniciens (RECIT-Kpalimé) est née il y au moins 3 ans, en 2016. C’était à mon retour du Burkina Faso, quant j’ai voulu avec des amis, réaliser un long métrage, malgré leur aide le film n’est pas sorti car la technique n’a pas bien marché. J’ai été triste de n’avoir pas réussi, alors j’ai décidé de former moi même les amis pour qu’ils deviennent mes techniciens ; c’est là où tout à commencé », explique Mawufemo-Koélo, faisant l’historique de ce festival. Faute de moyens financiers, confie-t-il, le festival à été reporté deux fois, en 2016 et 2017. Mais au sortir du FESPACO 2019, Mawufemo-Koélo, et ses collègues membres du Groupe des jeunes cinéastes et techniciens africains, ont ravivé leur ambition de tenir ces rencontres dont ils sont en train de préparer la première édition. RECIT-Kpalimé se veut ainsi un cadre pour valoriser le travail de ces acteurs du 7ème art, dont le métier est souvent ignoré par le commun des cinéphiles.

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Même si le thème de cette première édition est « la technique et la langue locale, deux leviers pour la valorisation et la promotion du cinéma fait par les jeunes africains », le Délégué Général du festival RECIT-Kpalimé relève qu’il n’y a pas de limite d’âge pour les participants. « C’est un événement culturel dédié 100% aux techniciens du cinéma en Afrique, femmes et hommes », affirme-t-il. « Le cinéma est une école de la vie en images ; les ainés du domaine formeront les jeunes pour un meilleur avenir du secteur du cinéma ; notre priorité, ce sont nos frères et sœurs, jeunes qui ont envie d’être à la bonne école, pas uniquement dans les centres traditionnels de formation », soutient Mawufemo-Koélo.         

Affiche de la 1ère édition du festival RECIT
Affiche de la 1ère édition du festival RECITKpalimé


Pour ce  qui est des films en compétition, ils doivent avoir été tournés après janvier 2018, avoir aussi un minutage compris entre 15 à 42 minutes plus générique, et les sous titrages ne sont pas obligatoires, mais importants, selon le règlement du festival. « Concernant nos formations, pour y participer il faut remplir un formulaire de participation qui comprend les montants des modules choisis ; on a donc deux groupes ou deux vagues de participants à former : des ateliers de formation en scénarisation, son, lumières, cadrage, conduite de drone ;  et make up ou maquillage cinéma, décoration, costumes, régie cinéma, montage et étalonnage » précise le délégué général du festival RECIT.  Cette formation de 15 jours finira par la production d’un film court de 5 à 7 minutes. Les inscriptions pour les films sont ouvertes depuis le 28 aout et se poursuivent jusqu’au 27 octobre sur le lien ci-dessous : https://drive.google.com/file/d/1-wAhFk0dOXovMZXLErNBLwERuzlV4Ecn/view?usp=drivesdk

La tenue de l’événement dans un contexte toujours marqué par la crise sanitaire du Covid19 impose des conditions d’organisations particulières. « Nous avons pris des dispositions pour faire une formation en live avec des participants en nombre réduit et un autre groupe suivra  par visioconférence avec nos formateurs internationaux. Les mesures barrières sont à respecter et le site du festival sera sécurisé et protégé par une commission anti coronavirus », assure Mawufemo-Koélo.

Mousoul
MediaCulture.info

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