Une rencontre cinématographique visant à unir la magie du cinéma à la mission du développement durable, c’est ainsi qu’on peut présenter le premier Festival du film vert, (GFF) que se prépare à accueillir du 11 au 12 octobre 2024 la ville d’Acrra au Ghana, a annoncé African Media Agency(AMA).
« Le Festival du film vert est une initiative essentielle visant à mobiliser notre communauté autour des questions urgentes du changement climatique et de la durabilité environnementale. Grâce au pouvoir du cinéma, nous pouvons sensibiliser et agir, en encourageant les individus et les institutions à adopter des pratiques durables. Ce festival est un témoignage du rôle des médias créatifs dans la construction d’un avenir plus résilient et plus respectueux de l’environnement » déclare Isaac Aboah, co-directeur du festival.
L’événement de deux jours devant se tenir dans plusieurs endroits à Accra, vise à fusionner le pouvoir évocateur du récit avec des thèmes environnementaux urgents, afin de créer un lien profond entre les participants et le monde naturel. Y sont attendus des cinéastes, des passionnés de l’environnement et le grand public qui à travers ce festival trouve une plate-forme unique pour interagir avec des personnes partageant les mêmes idées et faire partie d’un mouvement mondial vers un avenir durable.
Évoquant une nouvelle ère de sensibilisation à l’environnement à travers le cinéma, les organisateurs de la rencontre estiment que le Festival du Film Vert est plus qu’un simple festival de films. « C’est un mouvement conçu pour inspirer un mode de vie durable et une responsabilité écologique de la part des individus et des institutions. En présentant une sélection de courts métrages percutants qui explorent l’impact du changement climatique et la conservation de l’environnement, GFF cherche à éclairer et à interpeller les spectateurs, les incitant à réévaluer leur impact environnemental. Les films, ateliers et expériences immersives du festival exploreront cinq (5) thèmes importants cruciaux pour l’avenir de notre planète : la biodiversité, l’activisme, l’alimentation, le déplacement climatique et la conservation de la faune », indique-ton.
Des personnalités du domaine des médias et des écosystèmes climatiques, dont le directeur général du réseau BEI, Nathan Kwabena Anokye Addisi, plus connu sous le nom de BOLA RAY, vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Groupe Prof Nana Ama Browne Klutse soutiennent l’organisation du Festival.
La programmation de l’événement prévoit des projections quotidiennes de films sélectionnés pour leur capacité à susciter la réflexion et à inspirer l’action climatique ; des ateliers interactifs avec des discussions et des ateliers après la projection pour guider les participants dans la prise de conscience en faveur des pratiques durables dans leur vie. Le festival prendra fin avec un grand rassemblement dans un parc autour du thème écologique, célébrant la durabilité à travers les arts, la sculpture, la musique et une grande projection de film.
« Notre monde est confronté à des défis environnementaux sans précédent, du changement climatique à la perte de biodiversité. Le Festival du film vert constitue une plateforme puissante pour amplifier ces messages urgents à travers l’art du récit. En tirant parti du pouvoir de persuasion du cinéma, nous visons à inspirer l’action et à inciter les organisations locales et internationales à montrer l’exemple et à promouvoir la gestion de l’environnement », affirme Joshua Amponsem, également co-directeur du festival.