En formation dans le domaine technologique, mais littéraire dans l’âme, pourrait-on ainsi dire de Seybou Yacouba Zakariyaou. Ce jeune étudiant nigérien de 27 ans à l’Université de Zinder au Niger où il vient de décrocher une licence professionnelle en raffinage de pétrole, annonce la sortie officielle de sa première œuvre littéraire, “Ma plume, mon fusil, 54p aux éditions Edilivre, Paris, France. Le livre est déjà disponible chez l’éditeur, sur la plate forme. https://www.edilivre.com/ma-plume-mon-fusil-seybou-yacouba-zakariyaou.html
Un livre sous la plume du jeune Seybou Yacouba Zakariyaou. Pas surprenant pour ceux qui connaissent Zak, comme l’appellent ses camarades. Dès le bas âge, de son village natal de Harikouka dans le département de Téra à l’Ouest de Niger où il a effectué ses études primaires, à l’université de Zinder au Centre-Est du pays en passant par le lycée technologique de Diffa à l’extrême Est, Zak est resté un passionné de la littérature. La rencontre avec Saley Boubé Bali, écrivain, spécialiste de littérature et enseignant à l’université de Zinder, a convaincu Seybou Yacouba Zakariyaou de s’engager véritablement dans l’écriture. Avec son livre “Ma plume, mon fusil” il tente de se frayer un chemin dans la littérature. « C’est une œuvre dédiée à tous les panafricanistes qui militent jour et nuit pour l’unification des peuples africains et la renaissance des cultures africaines », dit le jeune écrivain nigérien.
En attendant l’arrivée dans les librairies, de “Ma plume, mon fusil” et l’accueil qui lui sera réservé par le public, on peut retenir que l’œuvre est subdivisée en trois parties : deux récits et une compilation des poèmes. Comme on le lit sur la quatrième de couverture, le premier récit, intitulé “Virtuoses Gondwanais” ou drame familial, est l’histoire d’une relation entre deux brillants étudiants qui finiront par découvrir qu’ils sont frères jumeaux. L’autre récit est “Sofi, le retour à la tradition”. « Les survivances des traditions ancestrales dans un village songhay aux prises avec la civilisation occidentale, l’émigration des jeunes et un islam radical ; les mystères des sociétés traditionnelles, la mésaventure de Sofi qui travestit les paroles de son père pour se marier à un homme … », sont entre autres les découvertes à faire par les lecteurs dans cette deux premières partie du roman. Et dans la dernière partie du livre, une série de poèmes intitulée “Les fleurs de l’espoir”, l’auteur exhorte à l’espérance, au patriotisme, à l’optimisme, dans un monde en proie à diverses menaces.
Amour, drame familial, tradition, modernité, émigration des jeunes, le radicalisme, le patriotisme, l’espoir, sont les grands thèmes de cette œuvre avec laquelle le jeune homme passionné des lettres s’aventure sur le terrain de la littérature. Bien au-delà du domaine scientifique où Seybou Yacouba Zakariyaou est très fier de ses résultats.
2 réponses
Bravo Zak. Je connais ce jeune passionné de littérature, car on a fréquenté les mêmes établissements.
Félicitations mon frère. C’était mon grand frère académique depuis le lycée jusqu’à l’université. Il avait ce talent de nous faire des écrits souvent pour nous divertir, et nous encourager. Il a cette amour pour les poèmes, et voilà aujourd’hui il a écrit son premier livre et l’a publié dans le monde entier.