La 14ème édition du Silicon Valley African Film Festival (SVAFF) est prévue du 12 au 15 octobre 2023, à San Jose dans l’Etat de Californie aux USA. Ce festival dédié aux films africains a été initié en 2010 par le réalisateur nigérian et consultant en art, Chike Nwoffiah qui en est le directeur. Pour l’édition de 2023, il annonce des innovations dont la mise en place d’un fonds de soutien destiné aux films africains.
Le fondateur du SVAFF affiche un bel enthousiasme pour la tenue de la 14ème édition de l’événement dont l’objectif est de promouvoir des récits africains par les africains pour rectifier les clichés loin de la réalité qui caractérisent certaines productions cinématographiques étrangères au sujet du continent. « Comme les 13 éditions précédentes, nous restons concentrés ; cette année nous mettrons en vitrine le meilleur des talents africains et les meilleurs storytelling. Nous projetterons une centaine de films des cinéastes et producteurs africains et beaucoup de cinéastes seront sur place à la Sillicon Valley en Californie et ensemble nous discuterons de leurs œuvres avec notre public », annonce M. Chike Nwoffiah. Le festival, indique-t-il est devenu une expérience culturelle à part entière. En plus des projections cinématographiques d’autres activités sont au programme, dont la valorisation de la gastronomie, avec des mets de différentes parties de l’Afrique ; un défilé de la mode africaine, la danse et les percussions ; un marché africain pour l’exposition vente d’œuvres Africaines, des vêtements de l’artisanat que les gens peuvent visiter et acheter « Il y aura toutes sortes d’expressions culturelles africaines », précise M. Chike Nwoffiah. « Ce que nous avons créé ici dans la Silicon Valley est une réelle expérience culturelle africaine où les gens peuvent voir, toucher, goûter et se sentir comme en Afrique », ajoute le directeur du SVAFF.
S’agissant des innovations pour l’édition 2023, M. Chike Nwoffiah déclare : « Nous ferons des choses que nous n’avons pas faites dans le passé, comme une série de tables rondes et d’ateliers sur la narration numérique, l’influence des réseaux-sociaux, la communication, l’utilisation de l’art du cinéma pour briser les barrières des perceptions et idées fausses que le reste du monde continue d’avoir sur l’Afrique ». Les discussions et les discours liminaires entre les séances de projection, les échanges avec le public, contribueront dans ce sens.
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« Ce que nous annoncerons officiellement en octobre, pendant le festival du film et qui est très fondamental, c’est la mise en place d’un fonds, que nous allons appeler ” Africa Film found”. Ce sera le début d’une grande campagne de financement, qui sera dévoilée en octobre et nous allons construire le fonds au fil du temps », a fait savoir M. Chike Nwoffiah. L’idée, dit-il est de pouvoir travailler également avec des cinéastes sur le terrain dans différentes régions d’Afrique et surtout fournir des fonds dans ce sens.
M. Chike Nwoffiah a été classé par City Flight Magazine en 2000 parmi les « dix Afro-Américains les plus influents » dans la région de la baie de San Francisco.
Mousoul
