Entretien avec Seybou Yacouba Zakariyaou, écrivain en herbe : « nos valeurs culturelles sont très riches et nous rendent encore plus humains ; elles sont à conserver jalousement »

Partager sur facebook
Facebook
Partager sur google
Google+
Partager sur twitter
Twitter
Partager sur linkedin
LinkedIn

Poursuivant sa formation professionnelle dans le domaine du pétrole à l’Université de Zinder, Seybou Yacouba Zakariyaou âgé de 27 ans ambitionne d’investir également le champ littéraire. Son premier livre intitulé “Ma plume, mon fusil”, est  sorti le 19 juin dernier aux éditions Edilivre, Paris, France. https://www.edilivre.com/ma-plume-mon-fusil-seybou-yacouba-zakariyaou.html Dans cet entretien il parle de cette première expérience sur la voie de l’écriture, des thèmes de son livre ; de ses projets d’écriture, avec l’annonce de son prochain roman NARIMEY KOUKOU qui signifie (Un long voyage).

Seybou Yacouba Zakariyaou
Seybou Yacouba Zakariyaou

MediaCulture.info : Comment avez-vous vécu cette première expérience dans l’écriture, avec ce livre d’un volume très modeste qui vient de paraitre?  

Le parcours entre l’écriture, la signature du contrat avec la maison d’édition et la parution de ce premier ouvrage était long, plusieurs années se sont écoulées avant son aboutissement. À l’instar de toute première expérience, celle-là ne sort pas de l’ordinaire, elle était pleine d’obstacles à surmonter. Seulement, pour mon cas, ces obstacles n’ont pas pu me faire-renoncer à mi-chemin, je suis parvenu à bout grâce à des personnes des bonnes volontés qui ont bien voulu me voir réussir dans cette aventure.

Et merci pour votre remarque par rapport au volume modeste (54p) de l’œuvre. Initialement le manuscrit était volumineux mais par manque de moyen financier j’ai dû retenir et soumettre, seulement deux récits et quelques poèmes au comité de sélection des manuscrits de la maison d’édition.

 MediaCulture.info : À quel genre de public est destiné ce livre ? 

Seybou Yacouba Zakariyaou : “Ma plume, mon fusil”est subdivisé en trois parties   que vous me permettrez de présenter brièvement.La première partie, Virtuoses Gondwanais ou drame familial, raconte l’histoire de deux étudiants surdoués (Chamsoudine et Chamsiya) tombés amoureux lors d’un concours de sauvetage d’Afrique devant les départager pour l’obtention de la bourse d’étude de Harvard. Au fil du temps les deux idylles découvrent qu’ils sont des jumeaux. La deuxième partie, Sofi ou le retour à la tradition, retrace les survivances des traditions ancestrales dans un village songhay aux prises avec la civilisation occidentale, l’émigration des jeunes et un islam radical. Il est question des mystères du monde traditionnel à travers la mésaventure de Sofi qui par mégarde travestit les paroles de son père afin d’épouser un homme. Et la dernière partie, Les fleurs de l’espoir, est une compilation de poèmes,exhorte à l’espérance, au patriotisme et à l’optimisme dans un monde menacé.

Pour ce qui est du public, cet ouvrage reste accessible à tous : amateurs et professionnels des lettres de toutes les couches sociales. Je dois dire que ce livre est dédié aux panafricains en quête d’inspiration pour contribuer à l’émancipation de notre mère, continent…

Couverture "Ma plume, mon fusil"

MediaCulture.info : Quel est le  message que vous voulez transmettre à travers ce livre ?

Seybou Yacouba Zakariyaou : Le principal message est que l’Afrique doit se réveiller ! Pour résoudre un problème, peu importe son degré de complexité, il faut commencer par sa source.  Nos valeurs culturelles sont très riches et nous rendent encore plus humains, donc elles sont à conserver jalousement. Et au-delà de ce message, j’ai également abordé la question de l’effort individuel que chaque fils d’une nation doit consentir pour le progrès de sa patrie, notamment, à travers des actions concrètes.

MediaCulture.info : Parmi les poèmes de la troisième partie du livre si vous devez en choisir ça serait lequel ? 

Seybou Yacouba Zakariyaou : En vérité, je ne saurais faire un choix juste car ils sont tous beaux pour moi qui suis l’auteur. Mais pour répondre à la question, je choisirai un (hymne), qui me tient à cœur, intitulé Étoile polaire”. Je l’ai écrit spécialement pour mon pays, le Niger:

MediaCulture.info : Quelle est votre source d’inspiration ?

Seybou Yacouba Zakariyaou :   L’inspiration, pour ce roman, vient d’une part de mon passé, de ma vie avec ma mère et d’autre part de ma vie quotidienne et celle des autres qui m’entourent.

MediaCulture.info : Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Seybou Yacouba Zakariyaou : Pour le moment, je suis en phase de réécriture d’un deuxième roman : NARIMEY KOUKOU (qui signifie : Un long voyage), une histoire d’aventure que je compte publier prochainement. Donc, à tous mes lecteurs, restez bien aux aguets. En attendant je dis aux lecteurs : si l’envie de passer un bon moment vous tente ou que vous cherchez l’inspiration, alors ce livre “Ma plume, mon fusil” vous ravirait.

MediaCulture.info 

D'autres articles

4 réponses

  1. Je suis très ravis de voir un de nous commencer à poser cet acte très noble pour réveiller les jeunes africains enfin de conserve leur valeur culturelle.vous avez fait la fierté de notre université en tout cas nous vous encourageons de continuer dans ce sens. Mourtala aikaou abdourahamane étudiant en troisième année département de philosophie, culture et communication.

  2. Toute mes félicitations Mr zakariyaou Seydou vous avez fait un travail honorifique pour une nouvelle ère dont certains prétendent de dire ” qu’ils sont là ” comment ” s’ils ne sont pas là” le sarcophage remplirait. Merci attestation oculaire Commun variable pour toute la jeunesse.

    1. Très touchant Camarade Zakari, car l’homme n’est rien sans savoir d’où vient il et ou va t-il. Conservons notre culture d’abord et accepte l’es telle qu’elles sont, que d’imiter d’autre.
      Just je voulais dire courage courage frère..!

  3. Je suis énormément ravi de vous voir étant étudiant pas d’une autre Université mais de l’Université dans laquelle je fais mes études écrire des romans alors que vous n’êtes pas du genre C’est-à-dire vous êtes pas issu dudit département de la littérature, art et communication. Je vous en courage de bien vouloir continuer dans ce sens afin de faire réveillé l’esprit des autres qui en font parti pour qu’ils puissent également faire plus que ce dernier. Du courage mon frère, ce dernier me va droit au cœur. Je suis étudiant du nom MAHAMAT Hassane inscrit régulièrement en L3 SCO. Merci d’avance.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Entrez en contact avec nous!