Exposition « TANKU KANAM » : marcher sur les Traces d’Ababacar Samb Makharam

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L’association Vives Voix, KenuLab’Oratoire des imaginaires et Gorée Island Cinéma annoncent l’exposition « TANKU KANAM : Sur Les traces de Makharam », à l’occasion de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévue du 16 au 23 octobre 2021 et dont le Sénégal est pays invité. Il s’agit d’un hommage au cinéaste sénégalais Ababacar Samb Makharam, dont l’héritage artistique et le militantisme panafricain continuent de nourrir la création d’aujourd’hui, précisent les organisateurs de l’exposition.

Né le 21 octobre 1934 à Dakar et décédé le 7 octobre 1987, Ababacar Samb Makharam est de la première génération de cinéastes sénégalais. Il a joué un rôle pionnier dans le processus de construction d’un cinéma national dans son pays. Formé au Conservatoire d’art dramatique de Paris, Ababacar Samb Makharam a fondé, avec l’Ivoirien Timité Bassori et d’autres acteurs africains et antillais, la troupe ‘’Les Griots’’. Il fut le Premier Secrétaire Général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI, 1972-76), effectuant, à ce titre, un important travail de lobbying pour la définition et la mise en œuvre de politiques cinématographiques nationales sur le continent.

« TANKU KANAM » qui signifie en wolof : Pas en avant, se veut une exposition qui nous invite à marcher sur les Traces d’Ababacar Samb Makharam, découvrir l’homme et son œuvre, pour résolument marcher avec la jeune génération de cinéastes, d’un pas déterminé vers l’avenir.

L’intention première étant une mise en dialogue, faire entrer en résonance le travail du cinéaste, avec celui de la génération actuelle de cinéastes et de créateurs Sénégalais, explique le communiqué de presse sur l’exposition.

Au travers de multiples archives photographiques, textes, correspondances et témoignages inédits, l’exposition mettra en lumière les thèmes-clés chers au réalisateur : le retour, la femme, la transmission, et bien sûr le Jom dont il fut l’un des plus éloquents ambassadeurs, soulignent les organisateurs.

Ces différents thèmes sont le point de départ au second temps de l’exposition qui tâchera de montrer comment le cinéma sénégalais contemporain, à travers quelques exemples de jeunes cinéastes, affronte ces problématiques encore très contemporaines. L’engagement et la pertinence de leur approche, ces pas résolument tournés vers un avenir meilleur, font qu’ils ne cessent de marcher sur les traces d’Ababacar Samb Makharam.

Les trois films de fiction qu’il a réalisés occupent une bonne place dans le répertoire sénégalais. Ce sont le court-métrage Et la neige n’était plus (1965), Kodou (1971, scénario coécrit avec la journaliste Annette Mbaye d’Erneville, sur la base d’un texte de celle-ci), et surtout le chef-d’œuvre Jom ou l’histoire d’un peuple (1981).

  Cette exposition conçue par différents acteurs culturels sénégalais (Association Vives Voix, KenuLab’oratoire des Imaginaires, Sangorm’art, Association Cinéma 221), est une contribution pour la participation du Sénégal à la 27ème édition du FESPACO. Pays invité d’honneur de cette biennale, le Sénégal vient avec 17 films  sélectionnés pour les projections dont 14 en compétition officielle. Et pour l’ouverture de cette grande rencontre cinématographique d’Afrique et de sa diaspora, les festivaliers auront le plaisir de visionner Atlantique(2019), un film de Mati Diop, Grand prix du festival de Cannes. 

  MediaCulture.info

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