La Culture, victime collatérale du bras de fer entre Paris et les régimes militaires de Niamey, Ouagadougou et Bamako ?

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Tafé Fanga – le pouvoir du pagne de Jeanne Diama (Mali) aux Zébrures d’Automne 2022 – Limoges
© Arnaud Galy – Agora francophone

Le communiqué de presse du ministère français de la Culture en réponse aux commentaires et réactions suscitées par les consignes du Quai d’Orsay concernant le Mali, le Niger et le Burkina Faso ne change pas grand-chose à la décision du gouvernement français vis à vis de ces trois pays où des militaires ont pris le pouvoir. « Aucune déprogrammation d’artistes, de quelque nationalité que ce soit, n’est demandée ni par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ni par le ministère de la Culture. Pour des raisons de sécurité la France a suspendu depuis le 7 Août la délivrance de visas depuis Niamey, Ouagadougou, Bamako ainsi que la mise en œuvre dans ces pays de nos programmes de coopération culturelle. Cette décision n’affecte pas les personnes qui seraient titulaires de visas délivrés avant cette date ou qui résident en France ou dans d’autres pays », ajoute le ministère. Les précisions apportées par le gouvernement français à travers le ministère de la Culture n’ont pas fait baisser la tension entre Paris et Bamako, Ouagadougou et Niamey où les militaires sont aux commandes. Déjà la France avait suspendu ses actions de coopération dans d’autres domaines avec ces pays, mais cette dernière décision qui touche particulièrement la culture et les acteurs culturels semble susciter plus d’incompréhension…Est-ce du fait de l’importance de la culture ou parce que cette dernière n’est pas ou ne doit pas être liée à la politique ? Lire la suite sur Agora

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