Le Centre National de la Cinématographie du Niger, les cinéastes, les chaînes des télévisions publiques et privées et le ministère en charge de la culture au Niger se mettent ensemble dans la lutte contre la pandémie du Covid-19. Ils ont signé le 06 avril à Niamey un document d’engagement relatif à la cession des droits de diffusion des films nigériens sur les chaînes des télévisions publiques et privées du Niger en soutien à la lutte contre le coronavirus.
L’initiative des cinéastes, autorités, chaines des télévisions, vise à encourager davantage le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement dans la prévention de la maladie du Covid- 19 en contribuant à rendre agréable le quotidien des téléspectateurs. Aussi, selon le responsable du Centre National de la Cinématographie du Niger(CNCN, ce temps de confinement est une occasion pour les nigériens de renouer avec leur cinéma, ou de le découvrir.
« Dans ces moments difficiles de confinement la distraction est salutaire, et les cinéastes nigériens mettent gracieusement à la disposition des téléspectateurs pour un mois renouvelable, près de 100 films », a déclaré le Ministre Assoumana Malam Issa. Aussi, il a salué, cette initiative du CNCN et des cinéastes qui participe de la promotion des films nigériens au niveau national.
« Une aubaine pour les télévisions privées qui n’ont pas les moyens de se procurer ces films», selon le président du Réseau des Radios et Télévisions Indépendantes du Niger(RRTIN), M. Gremah Boukar.
Le Directeur Général du CNCN, M. Sani Magori a salué également la démarche des cinéastes nigériens qui ont marqué promptement leur élan de solidarité dans la lutte contre la pandémie du Covid-19, à travers la cession des droits de diffusion de films.
Le coût forfaitaire de ces droits de diffusion pour les chaines locales est estimé à environ 105 millions de Francs CFA ; chez les grandes chaines internationales le montant peut dépasser les deux milliards, a précisé la réalisatrice et productrice Mme Aïcha Macky. Au-delà du sacrifice concernant l’aspect pécuniaire, a-t-elle ajouté, leur action permet de faire découvrir des talents et des films que beaucoup de chaînes de télévision du Niger ne peuvent acheter et diffuser faute de moyens. La réalisatrice du documentaire « L’arbre sans fruit » espère que cette action sera un déclic pour de nouveaux partenariats avec les chaînes de télévisions après le coronavirus.
Une réponse
c’est une bonne oeuvre caritative.