Le prix Goncourt des lycéens a été attribué cette année aux Impatientes, de la Camerounaise Djaïli Amadou Amal (éditions Emmanuelle Collas).
“Les Impatientes”, c’est un récit sur trois femmes aux histoires différentes mais dont les destins semblent être liés. Elles évoluent dans un monde où les hommes ont tous les droits et les femmes tous les devoirs. La société, la culture, demandent à ces femmes de supporter « avec patience » les violences physiques et morales liées à la polygamie, au mariage forcé, au viol conjugal, etc. Mais….les “impatientes” refusent le sort qu’on leur impose.
« Félicitations à ma consœur camerounaise Djaïli Amadou Amal, lauréate du prix Goncourt des Lycéens 2020. Elle rejoint l’Ivoirien Ahmadou Kourouma, la Camerounaise Léonora Miano, le Franco-rwandais Gaël Faye et le Franco-sénégalais David Diop distingués par ce prix. Bravo ! », a écrit sur sa page l’écrivain congolais et professeur titulaire de littérature francophone à l’Université de Californie Los Angeles, Alain Mabanckou.
À lire aussi https://mediaculture.info/vient-de-paraitre-rumeurs-damerique-dalain-mabanckou/
Qu’est-ce que le prix Goncourt des lycéens ? C’est un prix littéraire français organisé par la Fnac et le ministère de l’Éducation nationale, dont le jury est constitué d’environ 2 000 élèves âgés entre 15 et 18 ans. L’objectif est de faire découvrir aux lycéens la littérature contemporaine et de susciter l’envie de lire. Que gagne le lauréat de ce prix ? Le prix booste les ventes en France et assure que le livre sera traduit en plusieurs langues puis distribué dans plusieurs pays. Le « Goncourt des lycéens » se vend en moyenne à 395 000 exemplaires. En général, l’auteur d’un livre/roman perçoit (environ) entre 6 et 12 % de droits sur les ventes, en fonction du genre de son livre et du nombre d’exemplaires vendus. Tout dépend des clauses du contrat entre l’auteur et son éditeur.
Anne Nzouankeu
- FICAK : un festival porté sur l’intégration cinématographique africaine
- Prix FILMAC 2024 : un financement de 85.000 et 7500 euros pour le projet du film CAMION ROUGE incubé par Les Ateliers de Toumaï
- Le CCFN rebaptisé Centre Culturel Moustapha Alassane : Le Niger honore à titre posthume le pionnier du cinéma d’animation en Afrique
- “Muna Moto” ou l’enfant de l’autre
- Les créateurs africains à l’honneur au salon Tranoï Tokyo grâce à l’initiative CANEX