La journée du 19 Août, est dédiée à la photographie. Considérée comme l’une des inventions les plus importantes de l’humanité, la photographie est plus présente que jamais en cette ère marquée par le numérique et toutes ces technologies. Les origines de cette journée célébrée aujourd’hui peuvent être situées en 1839, lorsque le 19 août de cette année l’État français a breveté le daguerréotype, que l’on peut considérer comme la première approche de la photographie moderne. À cette occasion MediaCulture.info vous invite à (ré) découvrir trois grandes figures ouest africaines de la photographie et leurs travaux dans le domaine de cette technique spéciale qui nous permet d’enregistrer des moments, de raconter la vie, les événements, de « passer la mémoire ».
Photographe professionnel depuis 1993, ayant suivi dans les années 2000 une formation de Reporter photojournaliste à partir de l’Institut Supérieur d’Enseignement par Correspondance de Liège en Belgique, Souley Abdoulaye a effectué de nombreux reportages pour la presse locale, internationale, les institutions, les projets. Il était sur le podium de Focal d’Afrique, les Rencontres Internationales de la Photographie d’Ouagadougou qui ont eu lieu du 21 au 26 novembre 2022. Il a remporté le Prix Focal d’Or de la Diaspora lors de la 7ème édition de cet événement dédié à l’art photographique, avec son œuvre qui consiste en une série sur le maquillage en milieu Peul Bororo. https://mediaculture.info/rencontres-internationales-de-la-photographie-douagadougou-le-photographe-nigerien-souley-abdoulaye-laureat-du-focal-dor-de-la-diaspora/
Sa première exposition d’artiste photographe a eu lieu en 2016 ; en 2019 il est lauréat du premier prix du concours de photos sur le Droit de l’enfant organisé par Ancefa Africa, avec son œuvre sur l’éducation inclusive. Mais Joannès Doglo à l’état civil, Joannès Mawuna pour son nom d’artiste, se passionne depuis toujours pour la photographie, domaine dans lequel il préféra continuer sa carrière après ses études universitaires en Géographie et Aménagement du Territoire. « Mon histoire avec la photo est un peu longue ; déjà tout petit à 7 ou 8 ans, je m’amusais à fabriquer l’appareil photo et la caméra vidéo avec des cartons; je simulais même le système de flash avec une ampoule, des piles et un fil pour faire croire à mes amis que la photo a été faite », se souvient Joannès Mawuna qui voulait ressembler aux photographes et cameramen de son village. https://mediaculture.info/joannes-mawuna-artiste-photographe-quand-passion-rime-avec-profession/
Warren Saré, dont le travail est admiré à travers le monde, comme lors de l’exposition Tirailleurs. Rendre visibles les Invisibles au CCFN de Niamey, est l’illustration vivante de l’abnégation et de l’amour du travail. Que de chemin parcouru, mais aussi d’obstacles surmontés pour arriver là où il est. Tout jeune, Warren Saré rêvait d’écrire, mais n’ayant pas été à l’école c’est avec son appareil photo qu’il réalise son rêve. Sa maman a fortement contribué dans sa trajectoire. https://mediaculture.info/expo-rendre-visibles-les-invisibles-de-warren-sare-le-passeur-de-memoire/
Mousoul